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Au sujet de la création de la mélodie « La rose » en novembre 1997 par la mezzo soprano.

Agnès Lécossois et Carine Touzé, au château de la Tortinière en Touraine.

Pour un compositeur qui a passé beaucoup de temps à réfléchir, à imaginer des solutions diverses, pour finalement composer l’œuvre, quelle qu’elle soit, la création est toujours un très grand moment. Cela permet de vérifier si l ‘œuvre en question à l’écoute des interprètes, correspond à ce qui a été pensé, imaginé et entendu mentalement.

Mais une création 32 ans après la conception de l’œuvre, c’est vraiment un cadeau inespéré.

La chance a voulu que les interprètes soient vraiment en communion d’esprit avec l’œuvre, car cette mélodie, difficile d’intonation, est d’une forme paraissant décousue, avec changements de mesure, le tout pas facile d’approche. Une harmonie complexe qui demande pour l’accompagnatrice une bonne analyse de l’œuvre et un toucher tout en douceur.

Tout cela s’est très bien déroulé, dépassant mes espérances, car entendre enfin son œuvre après tant d’années après son écriture, c’est une découverte pour tout compositeur.

Agnès Lécossois, après une étude et analyse approfondie de la mélodie a fait une interprétation remarquable, jamais égalée jusqu’à présent, bien que d’autres chanteuses s’y soient essayées par la suite.

Il faut dire qu’Agnès Lécossois est radieuse,  a un très beau timbre de voix, une excellente musicalité, ce qui en fait une très grande artiste.

Voilà comment rendre heureux un compositeur.

Merci aux interprètes, car sans eux la musique resterait des notes sur du papier dans un tiroir.

Pierre UGA, compositeur.